De retour pour la 2ème partie de notre série d’articles consacrés au Stand Up Paddle !
La dernière fois on faisait un petit topo sur l’histoire, les bienfaits et l’apprentissage du sup, aujourd’hui, on vous donne quelques clés de base pour choisir votre premier matos et connaître les premières règles de sécurité !
Comment choisir son matos ?
Pour commencer, vous devez vous équiper des 3 instruments de base : la planche, la pagaie, le leash.
Le leash // Doit être de la même longueur que la planche.
La pagaie // Pour commencer, vous pouvez prendre une entrée de gamme, histoire de vous faire la main sans trop dépenser. Puis n’hésitez pas à tester des pagaies + performantes au cours de votre progression, au moins par curiosité ! Vous sentirez vite la différence et pourrez orienter votre choix en fonction de votre discipline de sup préférée.
Il existe 3 sortes de pagaie :
– 1 partie : souvent plus performante, vous décidez de la taille de votre pagaie, vous sciez et c’est pour la vie !
– 2 parties : la taille est variable. Par exemple si plusieurs personnes de tailles différentes utilisent la même pagaie, c’est plutôt pratique !
– 3 parties : taille variable aussi. Idéale pour le transport en avion par exemple, et le stockage dans des petits endroits.
La planche // Il existe 2 sortes de planches de Sup
—> Planche rigide (construction similaire à un surf par exemple). Avantages : performance et spécificités.
—> Planche gonflable. Avantages : stockage, transport, polyvalence & robustesse.
Pour chaque type de planches, il y a plusieurs formes et longueurs optimisées en fonction des disciplines : all round, surf, race, exploring (ou touring, idéale pour la rando)
Pour commencer, sauf si vous avez une idée bien précise de votre future pratique, visez une planche all round.
Pour des gabarits plutôt féminins :
Longueur : autour de 10’/11’
Largeur : autour de 30’’
Epaisseur (dans le cas d’un gonflable) : 4’’ c’est bien (en dessous, vous perdrez significativement en rigidité). 6 » : vous serez insubmersible !
Concernant les planches gonflables, faites attention à plusieurs caractéristiques lors de l’achat (le prix variera aussi en fonction d’elles) :
—> De 1 à 3 couches de membrane : une double membrane vous offrira de meilleures performances, une meilleure rigidité et vieillira mieux qu’une simple couche.
—> La densité de fibres polyester à l’intérieur : + elle est élevée, + le sup sera rigide une fois sur l’eau.
—> Une pompe avec un manomètre : la pression à mettre au gonflage est très élevée (c’est un bon échauffement !!), le manomètre vous indiquera quand la pression est suffisante.
Quelques règles de sécurité importantes
—> Avant d’aller à l’eau, vérifier les conditions météo :
– le vent : force et direction. Au delà de 10/15 noeuds, le vent devient assez gênant pour une pratique loisir (ramer face au vent est une véritable technique !). Un vent sortant (= il pousse vers le large) peut être dangereux si les pratiquants sont débutants. La traversée de l’atlantique se prépare un minimum 😉
– le plan d’eau : une grosse houle demande une pratique experte !
—> Gilet d’aide à la flottaison : en cas de doute sur vos capacités de natation, équipez-vous ! De même si vous randonnez au delà des 300m, une gilet + une flash light sont les équipements requis sur votre embarcation, en plus du leash obligatoire.
—> Le bon sens ! Si les baigneurs sont trop nombreux, écartez-vous pour éviter le strike !
Vous connaissez maintenant les bases de la pratique du Stand Up Paddle ! On a essayé de faire court et concis pour ne pas écrire une bible, tout en y mettant l’essentiel.
La prochaine fois on vous parlera de toutes les manières de pratiquer le stand up paddle, car ce n’est pas juste ramer d’un point A à un point B ! Le sup peut vous mener vers des disciplines improbables !!! Stay tuned !
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