Women In Business #5 : Sarah et Kite Trip Planner

Pour cette 5ème interview sur le thème des femmes exerçant un métier lié aux sports de glisse, nous allons vous présenter Sarah et son projet de site internet communautaire pour organiser vos kite trips toute l’année.
Vous avez déjà certainement vu passer leur logo sur la toile, car leur communication web est plutôt active !

#CheckYourSelfie

Le mois d’octobre touche à sa fin et voici notre participation à la grande campagne Octobre Rose de Keep A Breast !

10257235_10152277493681286_2560969018599871665_oOctobre est un mois primordial dans la prévention du cancer du sein. Keep A Breast met en avant le fait que, même jeunes, les femmes peuvent être touchées par cette maladie. Il faut donc prendre l’habitude de palper soi-même sa poitrine régulièrement, afin de savoir détecter une anomalie le jour où elle se présente.

Une détection précoce du cancer du sein, c’est un combat + facilement gagné contre cette maladie.

10514531_10152315881116286_5281639134968482751_n

Sur leur site, Keep A Breast nous propose la notice explicative pour ce mouvement de l’auto-palpation, à base de 3 doigts qui font des petits ronds sur toute la zone poitrine / aisselle afin de vérifier si une petite boule n’est pas venue s’installer au mauvais endroit au mauvais moment.

« Check Your Selfie » est donc leur campagne lancée depuis le 1er octobre.
Check Your Self, en bon français, veut dire « Vérifie-toi toi-même ». L’auto-palpation comme arme contre le cancer du sein.
Et « Selfie« , vous connaissez tout(e)s, c’est cette grande tendance à se prendre en photo soi-même avec son tel, n’importe quand, mais de préférence pas le matin au réveil, la tête dans le cul-cul.

Pour diffuser ce geste et communiquer sur l’importance de la détection précoce du cancer du sein, Keep A Breast a lancé ce défi à toutes les femmes :
Réaliser un selfie et le poster sur ses propres réseaux sociaux avec le hashtag #CheckYourSelfie, afin de regrouper toutes ces photos sur ce thème. (On fera un cours magistral de hashtag un peu + tard, pour les ignorantes de ce néologisme datant de 2009)
Sur cette photo, vous devez avoir les 3 doigts de la main droite posés sur le cœur. En la postant, vous ‘hashtaguez’ #CheckYourSelfie et nominez 3 personnes à reproduire la même chose.

10394122_10152287390281286_5764917018774317644_n

Pour l’occasion, KAB a également lancé son application mobile vous permettant entre autre de configurer un rappel par mois afin d’effectuer cette auto-palpation. Téléchargez-la sur l’App Store et autres plateformes mobiles.

10712371_10152403275738317_7237133132727813454_o

Ça nous aura pris le mois entier, mais on a toutes fait notre #CheckYourSelfie aussi 🙂

BeFunky_G0691150Alizée ride ses eaux turquoises côte d’azuriennes

10721157_10154647610925532_1122473894_n_editMorgann ride les kangourous depuis son expat’ en Oz

10363019_10152290338986825_2138246431_n_editMag ride son home-cable

10749397_10152741609416075_1553981197_n_editLulu ride les trains entre Paris et les Landes

momoMomo, le cavalier sans tête, ride sa monture à roulettes

DCIM100GOPROEt moi je ride mon jardin avec mon cerf-volant

Retrouvez-nous d’ailleurs samedi prochain (1er novembre) au shop The Fat Monkeys pour fêter ses 6 ans ! Pleins de stands de marques, d’animations, et même de la vraie neige pour fêter l’arrivée de l’hiver ! Youpi ! On y sera avec un stand Keep A Breast pour organiser un shooting #CheckYourSelfie géant et vous parler en direct de la fondation !

N’oubliez pas de participer au concours Bloody Marie encore en cours !

C’est bon, vous pouvez retourner à vos occupations maintenant 😉

Bloody Marie, le concours et le Pink Pack Shooting !

Après l’interview de la créatrice en début de semaine, on va vous raconter brièvement « mais bon sang comment qu’on s’est retrouvée sur la plage à se faire (faire) des tresses, enfiler des sweats dinosaures et prendre le tout en photo parmi un million de pinpins » (donc pas franchement abandonnée, la plage, ni coquillage et crustacés, en fait)… Ouais, on sait, le suspens est insoutenable.

Et même qu’à la fin de cet article, vous aurez la possibilité de gagner 2 pièces offertes par Bloody Marie, simplement en répondant à une question saugrenue ! (Vous pensiez VRAIMENT qu’on allait faire un truc sérieux ?)

 

DSC_0578_edit_edit

Un week end de fin d’été, on décidait de faire le deuil d’une Pink Pack Summer Session annulée (remboursez, nos invitations !). Au lieu de s’enfermer en pleurant ET en s’empiffrant de Schoko-Bons (oui, on est multi-tasks, on peut faire deux choses à la fois)… A mater en boucle la vidéo de la première Summer Session de l’été… On a décidé de pas se laisser abattre (on est des filles fortes) et de regrouper le staff Pink Pack dispo pour faire comme les multinationales (nous ? mégalo ? naaaaaan !) : un week-end team-building
(NDLR : désolée pour le franglish, mais en langue belle de chez nous, ça donnerait ‘une fin de semaine cohésion d’équipe’… C’est quand même moins sexy lady, I like your flow ! Pour info, en allemand, ça ferait approximativement ‘Ein Wochenende, um eine Mannschaft zu bauen’, ça va pas non plus du tout, du tout.)

10631938_10152741204928254_179123693_o_edit

Bref. Au final, ça a donné un week tout plein de vent, de soleil, de yoga, de paddle, de sourires, de caïpi, de pédalo-kite, de gaufres géantes au Nutella, de faux départs de soirée, de partenaires Pink Pack et on en passe. Marie-Laure (NDLR : créatrice de la marque Bloody Marie, pour les poissons rouges) avait envoyé à Momo, récemment nommée ambassadrice Bloody Marie, un joli colis plein de ses jolies pièces (oui, tout est joli).

Ce jour-là, on était 5, comme les doigts de la main, comme les daltons si tu comptes Rantanplan, comme les sept mercenaires si deux se tuent mutuellement en duel armé, ou comme les dix petits nègres au milieu du roman, ou comme les quatre filles du Dr March qui auraient une dernière sœur cachée (bah quoi ?) : Mel s’est empressée de récupérer son réflex + son objectif magique et de nommer d’office le reste de l’équipe « modèles d’un jour » : Nana, Momo, Alix et Alizée.

Passés les premiers instants timides de type « mais je fais quoiiiiii là avec ton objectif pointé sur ma gueule ? Je souris ou je souris pas ? Quoi, plus naturelle ? J’me sens pas bien, j’panique, j’lâche tout, même mes cheveux, tiens ! Cette fois j’me casse, je m’en V, le temps d’démarrer ma BMW ! », l’alignement des planètes fut… Et toute la fine équipe a su mettre en valeur les pièces Bloody Marie.

Parlons-en justement de ces pièces !
Ce jour-là, on avait des débardeurs, des mini jupes et le sweat dino. Les matières sont douces et belles, les coupes simples et efficaces. Le côté graphique noir & blanc des tops, assemblé aux formes géométriques des jupes matche parfaitement.
Quant au sweat dino, ce petit côté décalé est tellement cute qu’il se suffit à lui-même (on vous dit pas de le porter seulement avec une culotte dans la rue hein, mais bon, vous avez saisi !).

Pour info, on a trouvé que ça taillait un peu grand, même si on a bien intégré l’effet loose (Momo, gabarit « Averell », porte du S… improbable ; Nana, gabarit « Joe », a dû retrousser la jupe)… Bref, sur les pièces qu’on a essayées, on conseillerait de prendre une taille en-dessous de d’habitude.

Voici la série shootée ce jour-là ! Rdv à la fin des photos pour le concours !

DSC_0502_edit_edit DSC_0505_edit_edit DSC_0508_edit_edit DSC_0510_edit_edit DSC_0512_edit_edit DSC_0516_edit_edit DSC_0521_edit_edit DSC_0530_edit_edit DSC_0534_edit_edit DSC_0538_edit_edit DSC_0541_edit_edit DSC_0542_edit_edit DSC_0549_edit_edit DSC_0554_edit_edit DSC_0556_edit_edit DSC_0561_edit_edit DSC_0565_edit_edit DSC_0574_edit_edit DSC_0582_edit_edit DSC_0586_edit_edit DSC_0595_edit_edit

Et parce que Pink Pack X Bloody Marie ça donne un truc vachement cool, on vous propose de gagner un tote-bag et un top blanc débardeur, tous les deux de la série « mask » (cf photos ci-dessus).

Pour gagner, c’est très simple : laissez un commentaire sous cet article (là, dans le Blog, pas sur Facebook !), veillez à bien remplir la case mail avec une adresse valide pour qu’on vous recontacte si vous êtes l’heureux ou l’heureuse élu(e) !

… Mais attention, pas n’importe quel commentaire, hein ! A vous de nous faire partager le moment où VOUS vous êtes senti(e) une ou un super Héros !

NDLR : pourquoi le thème super héros ?… Car la nouvelle collec’ de Bloody Marie s’intitule ‘HEROES’, pardi ! (faut vraiment tout t’expliquer !… T’es sûr d’avoir bien lu l’ITW toi ? « Finalement HEROES est un hommage à chacune d’entre nous, qui jouons quoi qu’il en soit un premier rôle : le principal qu’est celui de notre propre vie. »).

Le commentaire qui nous interpellera le + gagnera le top débardeur, puis nous tirerons au sort un commentaire qui gagnera le tote bag !

A vos claviers ! (Christian)(humour de merde)(c’est pas moi, c’est Momo)(pardon)

—-

Modèles d’un jour : Nana (la casquette bordeaux), Momo (la grande au dino), Alix (la trace de bronzage bizarre au poignet), Alizée (la plus blonde, comme toujours 😉 )
Photos : Mel + Sanpé

Hiking Sunday

Comme on dit chez nous, « une bonne caisse avant l’hiver, ça t’évite de redescendre en civière ».

On profite de l’automne pour attaquer en douceur la préparation du corps pour 4 mois de ride intense dans la neige. On commence par des petites rando histoire d’adapter l’organisme à l’altitude après quelques mois à patauger à altitude 0.

DSC_0431_edit

Ce moment de l’automne durant lequel les stations de ski sont désertes est un de mes préféré. Le silence est bluffant, la fraîcheur s’installe et chaque degré perdu est un pas de plus vers l’hiver qui se fait maintenant attendre comme le messie 🙂

Petite marche dominicale dans les Coursins (La Foux d’Allos), histoire d’aller papoter avec les chamois.

DSC_0400_editDSC_0404_editDSC_0412_editDSC_0409_editDSC_0418_editDSC_0414_editIMG_4942_editDSC_0422_edit DSC_0425_edit DSC_0426_edit DSC_0428_edit DSC_0429_edit DSC_0432_edit IMG_4940_edit IMG_4943_editPhotos : Sylvain ❤

Dimanche, on va se mettre une (Spartan) race

Toute cette histoire remonte à 6 mois quand, au détour d’une session kite en terre camarguaise, des filles que je connais à peine (ih ih) me proposent de m’inscrire avec elles à une course. A pied.

« Chouette » me dis-je, « ça me rappellera les cross au lycée, j’étais pas si mauvaise ».

Puis, elles se mettent à dire des trucs comme « ramper dans la boue », « monter à la corde », « sauter au dessus du feu », « 13 »km … euuuh attendez, c’est quoi vot’ truc là ?

Capture d’écran 2014-10-07 à 15.42.00

Devant leur (lourde) insistance, j’accepte les yeux fermés de me joindre à leur équipe bizarre pour cette course bizarre au nom bizarre. Spartan Race. Genre les spartes, les arènes tout ça ? Les hommes musclés transpirant dans la poussière ? Ma foi, après tout pourquoi pas !

DEAL ! dis-je (bien trop souvent)

Qu’est-ce que j’ai pas dit, Maman.

Parce qu’en fait, j’ai appris bien plus tard que le « DEAL » consistait à courir 13km, pendant lesquels 21 obstacles se dressent sur notre chemin. Et qu’en cas de refus d’obstacle (comment tu veux que je franchisse ce mur de 3m50 en mesurant 1m20, heiiiiiiiin ???), c’est 30 burpees, ou sinon tu passes pas. Parait-il que la première femme le termine en 1h20. En tout modestie, je vise le double, c’est-à-dire le temps de cuisson additionné de 4 chocobananes… c’est long quoi. Mais c’est bon. Enfin on verra le lendemain.

Nous voilà à J-2 de cette fameuse course qui va avoir lieu au circuit Paul Ricard (Var) en ce dimanche 12 octobre.
Quand ma cb a expulsé les 72€ de l’inscription il y a quelques mois (ce doux temps où j’étais encore dans l’ignorance et le déni, ne voulant absolument pas savoir dans quoi je m’embarquais), j’avais établi dans ma tête un plan d’entrainement I-DE-AL pour être prête à courir un marathon le jour J, alors qu’on ne m’en demanderait pas tant. Juste pour pouvoir dire « moi c’est bon, je suis larrrrge pour 13km, vous allez manger ma poussière, bande de spartalacon »

Au jour 1 de mon entrainement en Avril 2014, j’avais 4 mois de snow et ski non-stop dans les pattes et des jambons basques à la place des cuisses. Je pouvais casser un mélèze sur simple low-kick.
Je me fixe donc un premier objectif bien trop élevé : 8km.
Mais j’y arrive.
Mais j’ai pas marché pendant 4 jours ensuite.
(J’ai des preuves en vidéo de mon traître de mari si vous voulez).

1888724_10152148221733423_8182449623064314253_nOn discerne à peine la souffrance

Bref, à ce jour, je peux dire que :
– J’ai passé plus de temps sur le message groupé Facebook à discuter avec les filles de comment on allait s’habiller, qu’à m’entrainer.
– Je ne cours toujours pas le marathon
– Même pas le semi
– J’ai jamais réussi à faire 30 burpees d’affilé parce que mon épaule droite se fait la malle au bout du 22ème (j’en ai donc fait seulement 20, et j’ai encore mon épaule, merci)
– En +, au final je me retrouve habillée en leggings noirs et débardeur fluo. Alors que je m’étais imaginée en licorne enchantée grimpant 5m de corde sans nœuds grâce à mes sabots magiques. Tout ça, pour ça !

Ah par contre j’ai regardé toutes les vidéos des précédentes Spartan (genre ça) et mentalisé chaque obstacle. J’ai mentalisé chaque gamelle aussi, y en a beaucoup.

Mais depuis que mon doc m’a tamponné mon certificat me permettant de valider mon inscription, je suis bien + confiante. Il m’a quand même fait faire 30 flexions, que j’ai réalisé les doigts dans le nez. Confiante, vous dis-je.

Avec les 5 autres membres de cette folle tribu (Momo, Eva, Marion, Alizée et Anaïs) on est quand même méga motivée et excitée à l’idée d’aller se rouler dans la boue dimanche prochain et encore + de pouvoir faire notre photo #checkyourselfie pour la grande campagne de Keep A Breast en direct d’une Spartan Race, où le seul enjeu finalement, sera de nous dépasser et de rien lâcher !

Et de garder mon épaule.

Et qu’en pense Momo de cette Spartan ? Voici maintenant son avis :

« On a lancé ça en mode « on s’était dit RDV dans 10 ans »…
Sauf que là, on en est à 9 ans et 362 jours… Et je suis toujours dans le déni.

Pourtant :
(1) Facebook me rappelle gentiment depuis lundi que c’est cette semaine (TG Facebook !)
(2) J’ai mon certif médical d’aptitude au saute-moutons (oui, j’ai dit « moutons » à mon médecin, ça me semblait plus facile à expliquer que « 21 obstacles sur 13km dans la boue »)
(3) J’ai signé une décharge qui dit que si je meurs, c’est pas eux, c’est Murphy
(4) J’ai payé et JAMAIS mon invitation ne sera remboursée (même s’il y a du tonnerre de Brest, du grand vent d’ouragan et des rideaux de pluie – Cf. météo pourave prévue pour dimanche et l’alerte orange qui vient de tomber)…

Bref, après-demain je fais la Spartan Race. J’ai l’impression d’être dans le manège à la con qui monte qui monte qui monte et que je sais très bien qu’il va redescendre, vite, fort et que mon cœur va venir se coller en haut de ma cage thoracique et que je vais crier, cri-er-er (Aline ! Pour qu’elle revienne !) mais je fais comme si de rien n’était…
Car si je suis montée dedans, c’est parce que je ne suis pas seule… Et seul on va plus vite, mais en équipe…On va plus loin #PINKPACKTEAM.
« 

In the Mood for wind

Mood fait partie de ces marques qui se bougent et dont l’enthousiasme est débordant, quoi qu’elles entreprennent. Boosté par 2 girls ultra-cools toujours prêtes à nous suivre dans nos organisations complètement à l’arrache (eh eh), Mood a déjà gâté quelques unes d’entre vous et c’est pas fini 😉

Toute l’équipe était récemment au Portugal pour leur événement bi-annuel, la Your Mood Kite Cup. C’est en fait une grosse excuse pour se rassembler quelques jours entre potes, faire la fête et du kite sur fond de contest. C’est en tout cas l’idée qu’on s’en fait quand on voit les photos pleines de smiles et surtout, la vidéo qui suit.
On n’a pas pu y être cette année, mais promis, on y sera l’année prochaine !!

D’ailleurs, la Mood Race version hiver est déjà annoncée pour le week end du 10-11 Janvier au col du Lautaret, pour inaugurer comme il se doit le célèbre Snow Kite Masters.

De notre côté, pendant une journée chill à l’espiguette, on a décidé de remercier Mood à notre façon en mettant en scène quelques bagues.
Steph et Arlette, ne changez rien, you girls rock !

DSC_0698_editDSC_0671_edit DSC_0688_editDSC_0687_edit

 

 

Chroniques d’une apprentie maître-yogi à Bali #1 : découvrir le yoga et changer de vie

Après le lancement de la chronique historique de Momo (la fille qui apprenait le kite sans savoir vraiment dans quoi elle s’embarquait), dont la suite arrive bientôt, nous allons vous faire découvrir une toute autre voie dans cette nouvelle chronique.
Celle de Laurie, qui a décidé de se donner les moyens de vivre une vie pleine d’aventures, de nouveaux chemin à explorer. Un peu d’inconnu aussi, juste de quoi rester motivée et curieuse d’apprendre. Elle prend un virage à 180° dans sa vie et elle va vous le raconter au travers de cette nouvelle chronique !

La Fugue

C’était l’été. Un été où il faisait beau et chaud (contrepèterie belge). Une saison qu’on sent bien passer dans le Sud. Ici on l’appelle l’été à pinpins.

Genre mois de Juillet – 30 degrés – trop de vacanciers sur nos spots habituellement désertés. Aller à la plage relève d’une Spartan Race, sachant que tu peux potentiellement te prendre un coup de parasol derrière la nuque pour avoir empiété sur la serviette de plage de ton voisin, ou alors tourner pendant 3h pour te garer, ne pas trouver de place, rentrer chez toi brancouille et bien vénère. Bref, « SEUL sur le sable, les yeux dans l’eau » pouvait aller se rhabiller.

DSC_0449_editUn week end OFF dénué de tout (e)vent se profilait à l’horizon (NDLR : c’est comme les éclipses solaires, ça arrive une fois tous les trentre-six du mois, ça mérite d’être souligné).
Le cerveau en surchauffe suite à une exposition prolongée devant les écrans d’ordinateurs et comme une envie d’aller voir ailleurs si j’y suis (on sait jamais, sur un malentendu).

DCIM100GOPRO
J’avais promis une fugue en bonne et due forme à une certaine Momo, dans le même état bouillonnant que moi (office jobs suck). Les hommes ayant mieux à faire ce we là (genre travailler), c’est en 38 caractères que je lui propose de fuguer avec moi là-haut sur mes montagnes du Val d’Allos, que je vois + souvent enneigées qu’en été. Loin des gens mais près du cœur.  Après avoir hésité une demi seconde (Elle : y a pas du vent ce we là ? Moi : Non !), elle me répond par l’affirmatif à coup d’onomatopées textées et on jette déjà un bonnet, une chemise et des chaussures de marche dans nos valises respectives (NDLR : on n’a pas pris les flingues, trop surfait, trop « Thelma et Louise »).
Nos acolytes montagnardes sont prévenues, accrochez-vous, on arrive !

DCIM100GOPROVendredi 17h, la fugue démarre par une retraite anticipée du boulot (ça aussi c’est comme les éclipses solaires). Le temps de balancer les affaires dans une seule voiture (celle qui sait aller à La Foux d’Allos les phares éteints, les yeux fermés !), on file sur l’autoroute (dala dala lalalala) cheveux (mousseux) au vent.

Au programme (votre mission, si vous l’acceptez) :

  • Balade en paddle sur le lac de Castillon avec Amel-Nagawika-fret-maritime-pour-vous-servir
  • Grab d’un félin chez Margaux
  • Randonnée autour du lac d’Allos en mode ‘la warum nicht’ (on avait l’air d’allemandes échappées de leur camp scout, face aux touristes en K-Way-of-life)
  • Gobage d’une fondue (savoyarde, sinon, en juillet, c’est pas drôle) chez beau-papa et de crêpes chez le breton local (aucun lien, fils unique)
  • Dégustation de thé (vert) sous un plaid (blanc)
  • Lecture du dernier Happinez en regardant la pluie tomber, puis s’arrêter, puis retomber, puis se re-arrêter…
  • Signature de quelques autographes au festival de la truite
  • Et blablabla le matin, et blablabla l’après-midi, et blablabla le soir…

Check, check et re-check !

DCIM100GOPROAu retour, le-dit félin nous prévient gentiment que rentrer, ça craint, que rentrer c’est la merde, que rentrer ça pue, que rentrer c’est « caca » (littéralement …)
Et la météo, en mode « Eye of the storm » nous fait comprendre qu’on est repartie vers l’tourbillon d’la vie …

… Mais on s’en fout, on reviendra !

xx
Mel.

Article co-écrit avec Momo parce que c’est plus drôle et qu’elle est la seule à pouvoir te caler une référence à Joe Dassin dans le récit d’un week end à la montagne.

DCIM100GOPRODSC_0384_editDCIM100GOPRODSC_0413_editDCIM100GOPRODSC_0466_editDCIM100GOPRODCIM100GOPRODSC_0402_editDCIM100GOPRODSC_0469_editDCIM100GOPRODSC_0440_editDCIM100GOPRODSC_0442_editDSC_0484_editDCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPRODCIM100GOPROMarmooooootte !

DCIM100GOPRO